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Vie polymorphe Blog de littérature contemporaine conçu et rédigé en français ou en anglais. Blog of contemporary literature conceived and drafted in English or in french ...

Rouletabille n°14 de février 2009

Rouletabille et le serial killer

Le feuilleton littéraire mensuel des nouvelles aventures de Rouletabille - n°14 de février 2009

Quatorzième épisode: RECONSTITUTION DE L'ITINERAIRE DE L'ASSASSIN


 



« L’assassin n’a plus qu’à monter dans une voiture, rejoindre le quartier de l’Opéra puis se diriger vers le quartier de l’Assemblée nationale ! Il est déjà tard dans l’après-midi mais les députés siègent encore… Muni de son arme blanche, il parvient à s’introduire au Palais Bourbon et essaie de retrouver ce Camille Pèrétin. C’est alors qu’il se rend compte que le député de Seine-et-Marne est absent mais il ne parvient pas à savoir pourquoi. Il se dissimule dans un coin et attend patiemment la sortie des députés de l’hémicycle afin d’être certain de l’absence de Pèrétin. Il a sûrement dû s’en assurer auprès d’un attaché parlementaire, ou même d’un autre député. Une fois que tous sont sortis du palais, il attend encore un peu puis décide de s’en aller. C’est alors qu’il est pris à parti par le vigile ; ce qu’il n’avait pas prévu… et il le tue. Alors, il transporte son cadavre jusqu’aux toilettes et l’enferme à clé dans un cabinet par un tour de passe passe dont il a le secret ; et cette fois-ci, il n’a plus qu’à s’en aller.

  

        Il est déjà très tard lorsqu’il remonte en voiture à l’Assemblée Nationale pour rejoindre, par un jeu de correspondance de rues, la place du Châtelet. Ensuite, il prend la direction du Nord qui le conduit à Neuilly Plaisance. Là, il rejoint à pied le pavillon de Pèrétin ; il se dirige jusqu’à la grille en fer forgé : celle-là n’est pas fermée ; d’où sa pénétration facile. C’est alors qu’il tombe sur la bande à Linda. Il y a peut-être bagarre, mais cela se termine en sa faveur car lui seul est armé : il les tue donc l’un après l’autre avec une froide détermination et pousse leurs corps ensanglantés dans la piscine. Il va jusqu’au pavillon et tombe sur la porte d’entrée fermée à double tour ; il n’entend rien, ne voit rien d’éclairé, attend un peu et finit par en déduire qu’il n’y a personne. M. Pèrétin n’est probablement pas là ! Alors, il n’a plus qu’à s’en aller. Mais à charge de revanche… Bon sang, il faut que j’aille tout de suite au pavillon de Neuilly-Plaisance. Ce coup ci, c’est certain, Camille Pèrétin est un élu en sursis… »

 

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